|
** |
"en homme qui a étudié
la grammaire du granit
en homme qui voudrait faire l'équation
les voies et les vagues du silence
un peu après la catastrophe
un touriste curieux venu de l'espace
marchera-t-il sur ce même sentier
conscient de mon fantôme:
toujours ici à suivre les lignes
toujours à regarder dans la lumière".
Kenneth White, in Cahiers de Géopoétique No2*
*Note retrouvée d'une semaine de travail passée à Aurigeno, Tessin, Suisse
Ouvrir le classeur blanc,
taché, à l'intérieur comme à l'extérieur,
libéré d'un carton de déménagement,
"études théoriques / beaux-arts 1988-1993"
|
** |
Un grand vide...
Laissant survenir l'angoisse.
Prendre le temps de les regarder...
Ne pas se laisser submerger.
Saluer...
Identifier.
S'agirait-il d'un
trop-plein?
Bon, je m'en occupe,
pour que cela devienne,
simplement,
un plein,
dans du vide,
ou un vide,
dans un plein.
Bref, un équilibre.
Je reprends le fil...
L'angoisse disparaît,
laissant advenir
l'allégresse.
|
** |
Un grand merci pour tous vos messages sous le billet précédent.
**dessins du jour
Le fil permet l'équilibre mais aussi le lien... Ah le fil...
RépondreSupprimerJe me demande, cher Chri*, si vous n'auriez pas des antennes toutes particulières car, figurez-vous que, lors de cette semaine de travail de groupe au Tessin (ce serait trop long de vous expliquer en quoi cela consistait), nous avions chacun trouvé un élément dans la forêt où nous avons travaillé notre thématique "le sentier", et, nous devions nommer cet élément.
SupprimerLe mien: un caillou (et encore une fois, trop long à expliquer le propos)
son nom: le lien (dans le sens positif, qui relie, dans le sens négatif, qui lie et emprisonne....).
Suis troublée... et enchantée...
*le "vous" est un code entre Chri et moi, selon son désir.
Je l'aime bien, le vouvoiement... s'il n'est pas distance!
SupprimerA ce sujet, voici le plus joli texte que je connaisse, chez mon amie Papillon:
Supprimerhttp://www.papillon-papillonnage.blogspot.fr/2010/09/tutoyer.html
Je l'ai lu, je ne vais plus tutoyer que... l'intime. Et encore, le doux de ce vous...
SupprimerJ'ai tout à l'heure ouvert mon vieil album, et photographié quelques photos. soudain je me dis que le temps est élastique ou plutôt comme le jeu, on peut sauter dedans. Rien n'est linéaire , je le sais. Des boucles comme celles d'une fourrure de mouton
RépondreSupprimervrai...
SupprimerJ'aime tes peintures, ici sombres et lègères, comme des traces dancées sur la neige. Autrefois j'ai suivi les cours de Kenneth White à la Sorbonne ... et l'an dernier, nous avons campé à Aurigeno.
RépondreSupprimerOn aura beaucoup à se dire, si nous arrivons à nous rencontrer "en vrai", j'ai hâte!
SupprimerMagnifique lien Christiane, je suis allée voir le photos d'Aurigeno dans le Tessin, je vais maintenant partir vers Kenneth White, un voyage vers le blanc me fait rêver d'avance... MERCI, douce soirée et mille bises. brigitte
RépondreSupprimer