détail d'une peinture du moyen-âge, musée d'Unterlinden, Colmar |
sans raison apparente et compréhensible,
lorsque tout devient insurmontable,
il s'agit de changer d'air.
La destination?
Peu importe.
Un prétexte suffit.
Pour moi, il s'agissait de Colmar.
Pour quelle raison?
Peu importe.
Quitter la colline ensoleillée,
quitter le quotidien, le silence de la campagne et l'agitation de trois enfants à demeure,
prendre la petite dernière par la main pour lui faire découvrir le voyage en train,
les gares,
les z'escalators,
les quais et les voyageurs,
les contrôleurs de billets,
les rues pavées,
les terrasses des cafés,
la vie nocturne dans les lumières du centre-ville,
un appartement sous les toits,
au-dessus des rues piétonnes et de la place de l'ancienne douane.
La suite bientôt...
(le retour à la maison depuis une semaine déjà et peu de temps à consacrer au blog).
Cette peinture de la salle 3 du musée Unterlinden de Colmar, photographiée rapidement avec un petit appareil, sans flash, si quelqu'un peut me donner le titre, la date et l'auteur?
Post edit: Grâce à Jeanne (j'en profite pour mettre un lien vers son blog en cliquant sur son nom, ses textes et ses images sont magnifiques!) qui a eu la gentillesse de faire une recherche, voici le nom de cette étrange peinture, un titre auquel je ne m'attendais pas et non Jeanne, ce n'était pas une farce de ma part ;-)
La légende de St Jacques
La résurrection des poulets rôtis
vers 1470, huile sur bois
Image trouvée sur Wikipédia
Ce retable, dont deux autres panneaux sont conservés au musée de l'Oeuvre Notre-Dame à Strasbourg (Trois pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle et Arrestation de saint Jacques le majeur), est caractéristique de la production des peintres du Rhin supérieur appartenant à la génération qui a succédé au maître colmarien Martin Schongauer, et qui est directement influencée par l'art de ce dernier. Le souci de naturalisme hérité des peintres des Pays-Bas méridionaux, le rendu des drapés, la préciosité des expressions sont particulièrement visibles sur ce panneau.
Texte extrait de la Fiche enseignant du musée Unterlinden, trouvée ICI
comme je peux te comprendre! Cela arrive parfois... bon retour à toi et à bientôt
RépondreSupprimerBon départ à toi et bonnes vacances de l'autre côté du pont ;-)
Supprimer"Lorsque la fatigue s'installe,
RépondreSupprimersans raison apparente et compréhensible,
lorsque tout devient insurmontable,
il s'agit de changer d'air."
Je lis tes mots et mes yeux se remplissent de larmes. Je dois moi aussi aller vers mon "Colmar". Et vite.
Heureuse de lire que ton expédition salvatrice t'a fait tant de bien.
Heureuse de te lire aussi!
Bises :)
Je changerais bien d'air en direction de chez toi pour te faire une vraie bise!
SupprimerJ'en serais fort ravie ! Mais j'imagine qu'étant passée dans la région il n'y a pas si longtemps, tu ne prévois pas d'y revenir dès maintenant ? Si toutefois.. alors préviens-moi !
SupprimerJ'aimerais aller faire un tour vers l'océan à nouveau, pas certaine que cela sera possible, si toutefois.... je ne manquerai pas de faire un signe!
SupprimerOui :o) !
SupprimerPartir...Oui partir...Changer d'air...Quand le souffle se fait lent...Quand le dedans s'épuise...Oser partir,lâcher,laisser...Oser...Le faire...
RépondreSupprimerJe t'embrasse....
Pour ne pas étouffer, s'en aller, mais revenir pour vérifier ce qui est, ce qui va, ce qui est essentiel. Je t'embrasse aussi chère hirondelle.
SupprimerPetite fugue avec ta petite fille.. J'espère que le plaisir fut grand. Contente te relire et désolée de ne pouvoir t'aider pour le titre de cette peinture. Becs d'ici
RépondreSupprimerOui, grand fut le plaisir, d'être loin du quotidien et du silence. Partir en vacances en ville, voilà le monde à l'envers pour ceux qui aspirent à respirer l'air pur et trouver le calme. Pour moi, la foule, les pavés, les vitrines, les terrasses étaient nécessaires, je suis née en ville alors.... J'ai ri en voyant tes aventures avec tes trois véhicules pour traverser la France! Bon retour à toi.
SupprimerBon, j'ai l'auteur, le titre et la date... mais j'ai un peu (beaucoup) triché grâce à l'aide de mon spécialiste en information documentaire... :) En fait, d'abord j'ai essayé de réfléchir et de faire appel à quelques connaissances personnelles qui n'ont abouti à rien. J'ai pensé à du Bruegel par exemple. Mais ce n'est pas lui. C'est un étrange "Maître de la légende de Saint Jacques". Et vu le titre, je soupçonne que tu aies voulu nous faire une blague, parce que c'est quand même plutôt rare qu'une oeuvre médiévale porte un titre digne des surréalistes ;) Donc le titre est: "Résurrection miraculeuse des poulets rôtis" (1470)!!! :D
RépondreSupprimerTu trouveras toutes ces infos ici: http://commons.wikimedia.org/wiki/File:R%C3%A9surrection_miraculeuse_des_poulets_r%C3%B4tis.jpg et en plus l'image est en accès libre.
Petite précision sur la manière dont j'ai procédé. J'ai glissé-déposé l'image dans le cartouche de recherche de google image. C'est une technique assez intéressante qui peut permettre de retrouver bien des choses.
Merci pour tes mots toujours si parlants et qui viennent vraiment à propos. Merci pour ton blog. Merci pour toi.
Jeanne!!!!! Tu est GENIALE!!!! Je n'avais pas pris soin de relever les références de cette peinture et c'est en regardant mes piètres photos en rentrant que j'ai réalisé combien elle me touchait!
RépondreSupprimerMerci à toi pour tout ce que tu transmets ici et là-bas, la blogosphère est vraiment un lieu exceptionnel!
Bises!
Le titre de cette peinture est fabuleux !
SupprimerMerci Jeanne d'avoir partagé ta démarche ici, je la retiens !
Ca me fait bien plaisir d'avoir pu contribuer un tout petit peu à ce que *terre indienne* nous offre toujours si généreusement. Et comme j'ai moi-même appris cette technique de quelqu'un, je trouve ça chouette de pouvoir continuer à passer le témoin. :)
Supprimer@*Terre indienne*: merci pour les précisions que je trouve bien intéressantes et amusantes. Lisant l'histoire du tableau, je n'ai pu m'empêcher de trouver que ton texte est vraiment bien trouvé (en particulier: "se régénérer")...on dirait bien qu'on trouve ici aussi une trace de l'inconscient ;)
SupprimerEuh... promis après j'arrête, mais je voulais dire que ton "titre" est vraiment bien trouvé.
SupprimerMais tu peux continuer tu sais ;-)
SupprimerTout à fait l'inconscient qui cherche à s'exprimer ici je pense!
Paradoxe des désirs et des besoins...mais tout est dans l'envol, n'est ce pas?:))
RépondreSupprimerTa vallée ensoleillée, j'ai pu en avoir un petit aperçu il y a quelques temps, lors d'un voyage de quelques jours dans le Morvan, entre Couches et l'Auxois. La nature éclatait de verdure.
Et pourtant, on peut aspirer aux rues de la ville, à ses cafés et ses magasins;
parce qu'il faut sans doute, parfois, quitter les lieux dont on n'apprécie plus suffisamment la beauté, pour mieux être en mesure de les retrouver..
Il faut aller se nourrir ailleurs, de choses ayant un parfum différent.
Colmar est une belle ville, tu as bien choisi ton escapade!
Et puis, j'aime beaucoup l'Alsace aussi.
J'attends la suite...:)
Oui, c'est tout à fait cela. J'écris le prochain billet dans ce sens.... enfin, si j'arrive à l'écrire au bout.
SupprimerTouchée de savoir que Néa était dans le Morvan!
A+