parce que tu as remarqué que je suis silencieuse ici.
Ne t'inquiète pas,
je vais bien.
Je voyage,
je me promène dans des zones anciennes et nouvelles,
je suis dans les constellations infinies du temps et de l'espace intérieur.
Lorsque j'en sors,
c'est pour m'imprégner des paysages extérieurs,
je prends de l'oxygène.
Ce célèbre poème que tu m'as envoyé en texte et en musique,
montre que tu as bien senti où je me trouve.
C'est certainement là aussi que tu es.
Permets que je partage ici cet instant musical,
et les mots d'Arthur Rimbaud.
Oui, par les soirs bleus d'été,
allons dans les sentiers,
picotés par les blés,
fouler l'herbe menue...
Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
C'est drôle, je clique sur ton blog PILE quand tu y publies un nouveau message. J'aime bien ces petits hasards... Tout comme j'aime ce beau poème. Je me souviens l'avoir appris en 6eme et n'y avoir rien compris ! mais rien du tout, ça m'échappait totalement ! Cette année là, une géniale prof de français nous a fait apprendre plein de beaux poèmes et lire de fabuleux bouquins (Sartre, Simenon et bien d'autres). C'était la 1ere fois de ma vie d'élève que je me sentais respectée. L'année suivante, l'horrible prof de français nous faisait lire des débilités "de notre âge" et le prof de maths me ridiculisait en public. Bref, ce poème me rappelle tout ça. Mais surtout, ce qu'il est beau. Que tes pas te mènent avec bonheur. Je reste là, pas très loin. une rayée.
J'aime bien aussi, ces petits hasards et ton évocation, ce contraste entre les deux années de français. Je ne comprenais pas la grande poésie pré-adolescente, et aujourd'hui, je me demande bien pourquoi et comment on peut rester imperméable à cela. Merci d'être là!
Là, je viens d'écouter une troisième fois d'affilée et je chante à tue tête toute seule ! c'est juste du bonheur, tout léger... Merci pour ce joli moment !
Oui, l'une ou l'autre. Le côté léger, chansonnette de Jean-Louis Aubert me plaît bien pourtant (j'en suis étonnée car je n'aurais jamais osé jouer ainsi avec les vers de Rimbaud)
Vrai que cette version d'Aubert est toute légère... Je voulais dire que l'attrapeuse de roses du couchant est sur votre image et que le lire et votre image suffisent... Oui, trente et un!
Ah mais c'est un ATTRAPEUR alors, car il s'agit de mon fils Noé (qui ne veut pas porter les cheveux courts.... ses bras d'adolescent un peu musclé montre quand même qu'il s'agit plutôt d'un garçon je pense) et qui jouait avec la corde à sauter de sa petite soeur. Chic, j'adore me mettre sur mon 31 ;-)
oui, oui, oui encore et toujours oui oui aux soirs bleus d'été oui aux sentiers oui à l'herbe foulée oh oui vivons ainsi ! bises Christiane merci pour ton beau silence annonçant ce message ...
L'été a bien du mal à s'installer et pourtant, quel bonheur au moindre rayon de soleil... alors, vite, vite on foule les sentiers avant la nouvelle ondée...j'aime bien moi cette version. Bel été à toi quoi qu'il en soit!!!
Je n'ai pas surveillé la carte météo et je ne pensais pas que la Bretagne subissait le même sort que la Bourgogne ;-) Je te souhaite un bel été et file voir où tu en es avec tes fleurs et ton jardin.
C'est déjà la troisième fois que je viens ici m'imprégner de tes mots, de ces images - mais qu'elles sont belles et profondent - le ciel entre ombre et lumière, on dirait de l'eau, et cette chorégraphie, et les vers de Rimbaud. Quels momenet précieux tu fais ici naître en cette Terre indienne.
Chère Christiane ! Avant d'écouter la mise en musique, être heureuse de murmurer sans erreur ni hésitation ces deux strophes de Sensation. Me rappeler la voix profonde du comédien par qui j'ai découvert ces vers, la douceur de l'air et l'odeur de l'herbe fraîchement coupée de cette balade poétique. Alors, je te demande de m'en excuser, mais je n'aime pas beaucoup cette version chantée. C'est sans importance puisque ton billet de ce jour m'a emportée dans un endroit plein de poésie, de douceur, accompagnée de tes photos d'un mouvement immobile comme l'air de lété, comme ce qu'on ne veut pas voir s'échapper. Retenue par un fil fragile.
Je suis aussi venue relire ce billet et admirer ces photos (avec ton style si particulier) plusieurs fois. Et j'aime vraiment beaucoup. Il y a quelque chose d'apaisant et de reposant qui en même temps est en mouvement. Et je dois dire que j'étais bien curieuse de savoir qui était le sujet de la photo :) Je me disais qu'il était tout de même impossible que cette petite fille grandisse si vite. J'adore les 3, 4 et 5ème photos! Cultive cette belle faculté et ta si grande créativité personnelle qui se révèle de plus en plus en photo! Merci beaucoup! Ton texte m'interpelle à deux niveaux. D'une part il me rappelle un peu "Le prince heureux" d'Oscar Wilde qui se lie d'amitié avec une hirondelle, qui se sacrifie pour permettre à la statue du prince à aider les gens dans la nécessité. D'autre part, ça me ramène à mes tentatives de "capter le vol" des martinets qui s'élèvent dans ma région.
Jeanne, je ne connais pas "Le prince heureux" (et je vais aller le découvrir!). C'est toujours une joie de découvrir les échos que tu m'offres ici. Je te remercie pour cette présence bienveillante et l'évocation des martinets me rappelle ma ville natale, Lausanne. A bientôt!
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C'est drôle, je clique sur ton blog PILE quand tu y publies un nouveau message. J'aime bien ces petits hasards...
RépondreSupprimerTout comme j'aime ce beau poème. Je me souviens l'avoir appris en 6eme et n'y avoir rien compris ! mais rien du tout, ça m'échappait totalement ! Cette année là, une géniale prof de français nous a fait apprendre plein de beaux poèmes et lire de fabuleux bouquins (Sartre, Simenon et bien d'autres). C'était la 1ere fois de ma vie d'élève que je me sentais respectée.
L'année suivante, l'horrible prof de français nous faisait lire des débilités "de notre âge" et le prof de maths me ridiculisait en public. Bref, ce poème me rappelle tout ça. Mais surtout, ce qu'il est beau.
Que tes pas te mènent avec bonheur.
Je reste là, pas très loin.
une rayée.
J'aime bien aussi, ces petits hasards et ton évocation, ce contraste entre les deux années de français. Je ne comprenais pas la grande poésie pré-adolescente, et aujourd'hui, je me demande bien pourquoi et comment on peut rester imperméable à cela.
SupprimerMerci d'être là!
Là, je viens d'écouter une troisième fois d'affilée et je chante à tue tête toute seule ! c'est juste du bonheur, tout léger... Merci pour ce joli moment !
RépondreSupprimerJe t'imagine et je souris ;-)))
SupprimerOn peut préférer se le dire en chuchotant avec une fille attrappeuse de roses du couchants...
RépondreSupprimerVous n'aimez pas cette version alors?
SupprimerPas bien compris vos mots mais toujours heureuse de vous voir ici.
Alors, 31?
Ou même la version de Robert Charlebois...
RépondreSupprimerOui, l'une ou l'autre.
SupprimerLe côté léger, chansonnette de Jean-Louis Aubert me plaît bien pourtant (j'en suis étonnée car je n'aurais jamais osé jouer ainsi avec les vers de Rimbaud)
Vrai que cette version d'Aubert est toute légère... Je voulais dire que l'attrapeuse de roses du couchant est sur votre image et que le lire et votre image suffisent...
SupprimerOui, trente et un!
Ah mais c'est un ATTRAPEUR alors, car il s'agit de mon fils Noé (qui ne veut pas porter les cheveux courts.... ses bras d'adolescent un peu musclé montre quand même qu'il s'agit plutôt d'un garçon je pense) et qui jouait avec la corde à sauter de sa petite soeur.
SupprimerChic, j'adore me mettre sur mon 31 ;-)
oui, oui, oui
RépondreSupprimerencore et toujours oui
oui aux soirs bleus d'été
oui aux sentiers
oui à l'herbe foulée
oh oui
vivons ainsi !
bises Christiane
merci pour ton beau silence
annonçant ce message ...
Le problème en ce moment ici, en Bourgogne,
Supprimerc'est que ça ne ressemble pas trop à l'été....
Un petit départ pour le sud s'impose!
L'été a bien du mal à s'installer et pourtant, quel bonheur au moindre rayon de soleil... alors, vite, vite on foule les sentiers avant la nouvelle ondée...j'aime bien moi cette version. Bel été à toi quoi qu'il en soit!!!
RépondreSupprimerJe n'ai pas surveillé la carte météo et je ne pensais pas que la Bretagne subissait le même sort que la Bourgogne ;-)
SupprimerJe te souhaite un bel été et file voir où tu en es avec tes fleurs et ton jardin.
C'est déjà la troisième fois que je viens ici m'imprégner de tes mots, de ces images - mais qu'elles sont belles et profondent - le ciel entre ombre et lumière, on dirait de l'eau, et cette chorégraphie, et les vers de Rimbaud.
RépondreSupprimerQuels momenet précieux tu fais ici naître en cette Terre indienne.
Merci Amélie, je vais souvent de mon côté sur "les bateaux de papier....a diary for Elsa" admirer les images féeriques que tu y déposes.
SupprimerChère Christiane !
RépondreSupprimerAvant d'écouter la mise en musique, être heureuse de murmurer sans erreur ni hésitation ces deux strophes de Sensation. Me rappeler la voix profonde du comédien par qui j'ai découvert ces vers, la douceur de l'air et l'odeur de l'herbe fraîchement coupée de cette balade poétique.
Alors, je te demande de m'en excuser, mais je n'aime pas beaucoup cette version chantée.
C'est sans importance puisque ton billet de ce jour m'a emportée dans un endroit plein de poésie, de douceur, accompagnée de tes photos d'un mouvement immobile comme l'air de lété, comme ce qu'on ne veut pas voir s'échapper. Retenue par un fil fragile.
Tu es toute excusée!
Supprimeret moi ravie de voir les deux ** apparaître à nouveau ici.
Je suis aussi venue relire ce billet et admirer ces photos (avec ton style si particulier) plusieurs fois. Et j'aime vraiment beaucoup. Il y a quelque chose d'apaisant et de reposant qui en même temps est en mouvement. Et je dois dire que j'étais bien curieuse de savoir qui était le sujet de la photo :) Je me disais qu'il était tout de même impossible que cette petite fille grandisse si vite. J'adore les 3, 4 et 5ème photos! Cultive cette belle faculté et ta si grande créativité personnelle qui se révèle de plus en plus en photo! Merci beaucoup! Ton texte m'interpelle à deux niveaux. D'une part il me rappelle un peu "Le prince heureux" d'Oscar Wilde qui se lie d'amitié avec une hirondelle, qui se sacrifie pour permettre à la statue du prince à aider les gens dans la nécessité. D'autre part, ça me ramène à mes tentatives de "capter le vol" des martinets qui s'élèvent dans ma région.
RépondreSupprimerJeanne, je ne connais pas "Le prince heureux" (et je vais aller le découvrir!). C'est toujours une joie de découvrir les échos que tu m'offres ici. Je te remercie pour cette présence bienveillante et l'évocation des martinets me rappelle ma ville natale, Lausanne. A bientôt!
SupprimerVoici un lien pour lire ce très beau conte:
Supprimerhttp://www.larecherchedubonheur.com/article-11131448.html