Il parait que c'est l'été.
J'ai allumé le poêle aujourd'hui.
Il parait qu'il va faire chaud la semaine prochaine.
J'éteindrai le feu et j'irai à la piscine, ou au bord de la mer.
En attendant, mon esprit vagabonde dans les couloirs du temps. Je suis partie dans les années 50, 60, 70,
par hasard entrainée dans le flux du net, cherchant un objet, je ne sais même plus lequel, je suis
tombée sur la boutique
ETSY. Cliquant sur la recherche "vintage", me suis trouvée prise dans ses griffes, les images qui me sont apparues ne m'ont plus lâchées.
Voilà, si comme moi vous êtes né(e)s entre les années 1960 et 1970, vous faites partie d'un âge ancien. Je n'ai pas dit que vous êtes vieilles ou vieux, non, juste vintage. Pas pareil comme sonorité, j'insiste! Woodstock, une antiquité. Les robes de mon adolescence, que j'ai omis de garder, achetées dans les boutiques baba de cette époque, des robes afghanes et indiennes qui sentaient le patchouli et le musc, se vendent parfois à prix fort. Elles s'appellent: Boho style hippie vintage. Yeap! Les américaines veulent des pièces uniques, les marchés vintage font des ravages du côté de San Francisco, acheter une pièce rare, un bout d'histoire... celle de leur jeunesse ou en souvenir de leur mère. A travers ces vêtements proposés, quelques dialogues avec les vendeurs, j'ai voyagé, revisité aussi cette année que j'avais passée sur le continent américain, c'était en 1981. Le mouvement hippie était déjà révolu, je n'avais pas retrouvé les figures aimées du film Hair. Une musique est revenue dans ma mémoire. Wild World, mais aussi My Lady D’Arbanville, Lisa Lisa..... Cat Stevens, qu'est-il devenu? Et mon voyage a continué, dans les méandres de l'histoire, j'ai visualisé mon frère adolescent, de deux ans mon aîné, c'est lui qui m'a initié à ces mélodies qu'il écoutait à l'autre bout du couloir, dans sa chambre. Sans le savoir, il me transmettait quelque chose de précieux. Mais Cat n'est plus Stevens. Il est Yusuf Islam. A lire ICI... si pour vous, comme pour moi sa musique évoque des souvenirs et si vous ne connaissiez pas encore son étrange destin. Ah, et puis Janis Joplin, mon frère l'écoutait souvent. Aujourd'hui, je souris en écoutant les paroles
Oh Lord, won't you buy me, a Mercedes Benz.....
Oh Lord, won't you buy me, that color TV....
Au final de ce voyage, j'ai tout de même acheté deux vêtements à prix raisonnable d'un temps qui me paraît encore si proche. Un bout d'histoire dans mon armoire, à porter de temps à autre pour Cat, Janis, Jim ...
Une vraie ado je suis, j'étais, je serai, je reste !
Et quand on est de 56, on a droit à quelle appellation?
RépondreSupprimerCette image c'est toute ma jeunesse, on a eu de la chance, on a beaucoup rêvé... C'est peut-être pour ça qu'on est resté si jeune dans la tête.
Sister Alex! That's your name!
SupprimerTu as vécu ce temps à fond alors, pour moi, lorsque j'étais adolescente, c'était les dernières miettes. Je pense aussi que ce temps nous a nourri de quelque chose de très spécial. J'ai vu que ta fille s'en inspire dans son restaurant à Montpellier. Je ne manquerai pas d'y faire un tour lorsque je serai dans le sud (et bien sûr, chez la Princesse au petit pois).
Souvenirs, souvenirs.... C'est tellement ça, le patchouli j'ai jamais pu, trop lourd, trop pas moi, mais les écharpes de benares, le khôl Plein les yeux, la boutique "le pied" à Lausanne, t'as connu? Bises contemporaines et compatriotes ;-)
RépondreSupprimerOh ouiiiiii! La boutique le Pied, j'avais oublié son nom. Wouah, on aurait pu se croiser là-bas. Il y en avait une autre que j'aimais bien, sous le pont Bessières, tu te souviens son nom? J'avais trouvé là-bas une magnifique robe. Une autre boutique du genre, au bout du pont en direction de la piscine Mont-Repos.
SupprimerBises!
Envoyé droit vers ça:
RépondreSupprimerJe m'souviens on avait des projets pour la terre
pour les hommes comme la nature
faire tomber les barrières, les murs,
les vieux parapets d'Arthur
fallait voir
imagine notre espoir
on laissait nos cœurs
au pouvoir des fleurs
jasmin, lilas,
c'étaient nos divisions nos soldats
pour changer tout ca
changer le monde
changer les choses avec des bouquets de roses
changer les femmes
changer les hommes
avec des géraniums
Mieux que la vague libérale qui nous a submergé!!!
Pour faire court.... :
SupprimerLa nostalgie est un sentiment qui ne s'occupe que du bon côté des évènements. En ce qui me concerne, c'est la quête "non-matérialiste" de cette époque qui m'interpelle aujourd'hui (à décoder dans les paroles des chanteurs cités, Janis Joplin, Cat Stevens, Jim Morrison, sans vouloir jouer la Jane Birkin qui chante "ex fan des sixties petite baby doll, où sont passé toutes tes idoles..;-). Les substances LSD etc, l'éducation hyper libérale, une certaine dérive, ce n'est pas sur cela que je posais mon objectif.. Et pour être tout à fait sincère, Voulzy est un peu trop sucré pour mes papilles auditives, visuelles, intelectuelles.
Ah mais, je ne suis pas contre le sucre! Pas tout le temps, mais de temps en temps
SupprimerC'est merveilleux de garder sa part d'enfance et d'adolescence, de garder ce jardin en soi, de le cultiver. Merci de me le rappeler !
RépondreSupprimerDe nada! My pleasure! Tiens, je vais aller voir ce que fais miss Zen en ce moment.... A +
SupprimerOui, reste ado Christiane, représente la jeunesse éternelle !... ;-) Bien amicalement
RépondreSupprimerNous raconteras-tu Colmar ?
RépondreSupprimerOui, oui, dès que je peux, je m'y mets...
SupprimerDommage que tu n'étais pas dans la région. Je pense y retourner avant l'hiver!
Alors, tu prévois un arrêt à la maison !
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