lundi 11 mars 2013
Promesse
Les mots se promènent,
virevoltent,
s'animent,
se bousculent puis disparaissent
Les phrases ne se forment plus,
ni ne s'accrochent à la matière solide,
là où le noir s'inscrit et transmet.
Des instants de vie si différents,
peu identifiables parfois.
La métamorphose se fait lentement.
Il y a du confortable,
du joyeux,
du difficile aussi,
de l'énervement parfois,
puis le calme,
de l'attirance,
puis du rejet,
de l'énergie,
de la fatigue,
du mouvement,
du trop-vite,
du trop-lent,
de l'avancement et de la stagnation.
Je n'ai rien sous la main qui prouve ce que je suis à l'instant où j'écris.
Sommes-nous
ce que nous voyons?
pensons?
ressentons?
respirons?
disons?
faisons?
Produisons?
Notre Essence est-elle
visible?
Traduisible?
Et puis,
mon atelier qui prend forme,
en contre-bas de la maison,
une cabane en rondins,
un espace petit, intime, si joli finalement,
rassurant,
comme une matrice.
J'ai hâte de me mettre au travail.
Un peu peur aussi, de ce que je vais y découvrir,
du face à face.
Je vous raconterai!
19 commentaires:
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Quel bonheur d'imaginer cet atelier prendre forme! Je me réjouis vraiment pour toi et je te félicite d'oser, d'essayer! Une fois de plus, tes mots me parlent si fort que j'en perds les miens... ce questionnement sur l'identité, la métamorphose qui se présente, la difficulté à dire... et pourtant tu sais toujours dire l'essentiel, tu sais toujours revenir. Merci!
RépondreSupprimerC'est exactement cela Jeanne, je sais revenir.... et ce n'est pas toujours évident.
SupprimerMerci pour tes mots!
Et nous voilà dans la hâte...
RépondreSupprimerEt votre bateau? Bientôt prêt?
SupprimerMon atelier sera aussi petit qu'une cabine de voilier ;-)
Tout ce que j'aime... Comme un ventre...
SupprimerNous sommes tout ça, et bien plus encore, en transformations permanentes, comme de nouveaux soi renaissant sans cesse.
RépondreSupprimerBientôt toi dans ta cabane, super! Prends le temps de t'y sentir bien, prends la mesure de tout, de toi dans ce nouvel univers...
À bientôt!
C'est très juste, ce que tu dis. Au coeur de ces transformations permanentes, je cherche ce qui demeure, ce qui irradie.
SupprimerA bientôt Colo (je fais toujours du bon GATO de chez toi ;-)
Bonjour, chère Christiane,
RépondreSupprimerHâte de découvrir les oeuvres que naîtront dans cet atelier... Bien à Toi
Tout une aventure......
SupprimerMerci Phène!
J'aimerais bien le connaître, ce joli atelier... une cabane de rondins, un royaume magique.
RépondreSupprimerTu le verras peut-être un jour ;-)
SupprimerA moi de le rendre magique maintenant ...
Oser essayer, ça c'est formidable, initier un mouvement, avancer pas à pas... le reste suivra, tu verras. Bises Christiane, belle journée. brigitte
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi, le mouvement n'est pas encore là, mais initié. Et j'aimerais croire en tes mots : que le reste suive!
SupprimerBelle journée aussi Brigitte, ensoleillée pour toi certainement.
Les enfants ! vont avoir tellement envie de cette cabane en rondins. Comment vas-tu faire pour leur expliquer qu'elle est pour toi ?
RépondreSupprimerBonjour Anne**
SupprimerCette cabane existe depuis très longtemps, avant leur naissance. Ils ne se la sont jamais appropriée curieusement... ils en ont une que leur papa a montée dans un arbre et peut-être que je les inviterai de temps à autre dans la mienne ;-)
Plus tard, un autre atelier plus grand sera construit et alors, ils aimeront peut-être aller dans cette petite cabane en rondins qui gardera la mémoire de mon passage. Bonne journée!
Dès que tu l'auras investie, cette jolie cabane, Christiane, les enfants y viendront. D'ailleurs, j'imagine déjà le petit coin que Bianca va y investir pour dessiner avec sa maman.
SupprimerLes garçons frapperont délicatement à la porte, apportant le thé fumant, quelques sablés cuits dans la "grande maison" pour le goûter sous l'arbre proche.
Je rêve, là ! je m'égare, excuse-m'en. Je t'embrasse.
J'en rêve de cette cabane, de ce face à face. Tu raconteras, hein? Tu diras les hauts les bas, les découvertes et les autres questions qui viendront.
RépondreSupprimerJ'envie cette cabane...
enfin un endroit pour toi, seulement pour toi,
RépondreSupprimerseulement pour les autres si tu le désires,
enfin un endroit pour toi,
un endroit là tout près, abrité, habité,
enfin ...
des bises
Je suis venue te lire la semaine dernière. J'ai voulu réagir à ton billet mais comme, un peu comme toi, mon esprit était ailleurs, je n'ai pas trouvé les mots. Ta petite cabane en rondins me renvoie à mon enfance, à cette période magique durant laquelle je n'aimais que courir les bois, me raconter des histoires et me construire des abris de bric et de broc dans les arbres. La cabane reste pour moi un fantasme bien vivant, un lieu de retrait, de reflexion et de renouveau.. Je te souhaite de très jolis moments créatifs et re-créatifs dans la tienne. Bises
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