En ce moment ...
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se souvenir
se lever
se débarbouiller
se relever
Je m'appuie sur des mots pris au vol,
comme ceux entendu ici:
Passage de la 12ème minute et 27 secondes, l'Atelier du samedi 20 octobre sur France Inter, Daniel Pennac
"Vous ne pouvez pas vous autoriser le luxe du doute permanent;
Le doute bien entendu c'est à la fois une vertu mais c'est en même temps une façon assez sournoise de se poser comme écrivain sur un piédestal.
Douter trop de soi-même c'est vouloir parfaire la statue
donc,
très mauvais...
pour qui te prends tu, pour douter à ce point,
arrête de prendre tes poses de trois quart face à la postérité
fais donc des choses
fais ce que tu as à faire...."
A la 13ème minute et 44 secondes
"Le non désir qui n'est pas le renoncement
le non désir est actif chez moi
Je me rends compte que je suis heureux de quantité de bonheurs qui sont en creux
ça paraît idiot mais disons un truc tout à fait par hasard
je serais vraiment très heureux de ne pas posséder de yacht
très heureux de ne pas posséder trente six bagnoles
très heureux de ne pas exercer tel métier que....
La conscience de ce qui pourrait être pire mais qui est acceptable
en tant que ça fait le bonheur des autres,
ça me permet déjà de ne pas les envier."
Votre rêve de luxe, c'est quoi, Daniel Pennac?
Ralala, le luxe c'est le silence.
Et,
l'automne,
propice à une mise en place,
faire de l'ordre,
dans ma tête,
dans la maison,
chaque petit recoin est visité,
nettoyé,
trié,
surplus évacué,
inutile jeté.
Quelques mots laissés sur Terre indienne,
en vrac,
ce geste qui ressemble si souvent à la fameuse
"bouteille jetée à la mer"
pour vous,
(ou pour moi...?)
ce petit film, déjà montré sur ce blog,
mais de circonstance en ce moment.
J'apprends à accepter le mot
"séparation",
certainement indissociable de
"détachement".
Les dessins sont complètement inspirés de ce film,
j'ai eu besoin de m'appuyer sur cela,
aussi sur le paysage environnant qui nourrit mes yeux,
ces feuilles si légères qui virevoltent et sur lesquelles voyage mon esprit.
J'aime tes peintures qui disent si bien la mélancolie et la beauté de ces jours d'automne, en roux et en vent.
RépondreSupprimerEt je revoie avec émotion ce petit film poignant.
Merci pour ce billet.
Porte toi bien.
J'aime beaucoup ces mots de Daniel Pennac, se concentrer sur ce qu'on a, s'en réjouir.
RépondreSupprimerVoir le côté positif de ce qu'on n'a pas est si satisfaisant aussi!
Et ce silence que tu complètes par des nettoyages-vidages se remplira de belles idées neuves, tu verras.
Merci pour cette grave légèreté; film et feuilles.
Oh ma douce Terre Indienne,ma belle Christiane ça me met les larmes aux yeux,le petit bonheur dans mon coeur de te retrouver là avec tes mots,tes dessins,tes petits souffles de vie,de toi qui comme moi cherche,s'égare,pleure,sourit,essaie,grandit,crée,tombe,se relève,aime,donne...
RépondreSupprimerJe ne t'ai pas écrit mais je pense à toi,à vous là bas...
Il neige ma douce Christiane en ce 27 octobre et je sais pas pourquoi mais cela me "fée" mal parce que en moi c'est trop tôt ce froid cette neige...
J'aime le petit film il est tout doux et dans ma tempête cela me "fée" de la tendresse...
Merci....
La sagesse paisible pour lutter contre nos humaines impatiences...
RépondreSupprimerBien sur ,se réjouir de n'avoir pas, encore, une maladie grave...
PS Vous dire que j'ai beaucoup aimé revoir le splendide film d'animation qui résonne assez fort en ces jours de déboulement tempétueux de l'hiver et donc des vents et des froids...
SupprimerMerci !
RépondreSupprimerMerci d'avoir remis ce film déjà vu chez toi...
RépondreSupprimeril m'émeut très fort...
Tout résonne en moi de manière extrêmement sensible: le titre de ton billet, "nommer", l'accès à l'essentiel, aux choses essentielles qui sont là au quotidien, cet extrait de Daniel Pennac (un auteur de ma jeunesse) sur le doute, le mot "détachement", tes dessins, ces quelques traits qui en disent long, ce mouvement esquissé avec magie, un doux vent. Et ce petit film merveilleux, magnifique... c'est tout ce que j'aime. Avec cette musique que j'écoute en ce moment où j'écris de commentaire: "suite pour violoncelle, n°1", interprétée par Anne Gastinel. En général, je n'aime pas les impératifs, pas du tout, mais là, j'ai tout de même envie de te dire: "N'oublie jamais à quel point tu fais du bien aux autres!"
RépondreSupprimerToute songeuse...
RépondreSupprimermerci...
Grâce à la pluie je me suis noyé ici et j'y suis reparti conquis
RépondreSupprimerIl me vient en te lisant, à quel point chaque acte posé est important.
RépondreSupprimerQuand le moment est là de faire place nette, comme un exutoire et un impératif
nécessaire.
Tes belles feuilles couleur de cuivre doré ressemblent beaucoup à celles que j'ai ramassé hier; elles viendront remplacer celles de l'année dernière ternies au fil des jours.
Et puis, rien n'importe plus que l'instant en train de se vivre..
Figure-toi que je commente toujours trois lunes plus tard car blogspot ne veut plus que je laisse des petits mots via mon téléphone... bref...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup tes aquarelles... beaucoup... et ces mots sur le doute, "pour qui te prends tu, pour douter à ce point ?". Je n'y avais jamais pensé. Mais c'est très juste. Et je vais essayer de m'en souvenir... Des bises Christiane!
Nommer : demain sera le jour. Celui des lumières glissant sur l'eau. Le nom murmuré ou dit à voix bien claire. Cela dépend. Du lien, de la tendresse, du souvenir. C'est toi, Christiane, qui m'as permis ce moment que j'ai besoin de refaire, trouvant le lieu, l'heure de la presque obscurité. Bateaux de larges feuilles, embarquant la lumière, sur l'eau silencieuse. Les noms, s'ajoutent aux autres. La liste, cette année s'est enrichie, tristement.
RépondreSupprimerMais demain ne sera pas pour la tristesse. Un enfant à nouveau peut-être, demandera ce que nous faisons, et voudra, avec ses parents, allumer les lumières de la vie qui se souvient.
J'aimerais répondre à chacun, mais alors, il y aurait beaucoup de
RépondreSupprimerMerci
donc je laisse un commentaire pour tous,
MERCI pour vos mots et vos présences amies.
Je visite vos blogs avec bonheur même si je ne laisse pas systématiquement de traces de mon passage chez vous. Je vais remédier à cela dès mon retour mardi.
Séparation... C'est un mot difficile à vivre parce que rien ne nous y prépare... et si rien ne nous y prépare, c'est peut-être que ce mot n'existe que dans les dictionnaires... Nous ne sommes jamais séparés les uns des autres, l'eau est nuage, l'eau est pluie, l'eau est neige... mais l'eau est toujours là, il y a juste des changements d'états... et ce film (que je découvre ici)le montre à merveille. Merci Christiane pour toute cette douceur, pour ce vent léger qui souffle dans tes feuilles... Beau dimanche et merci de ta visite sur P.d'Anges. brigitte
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje découvre, comme ça, au hasard et je ne sais pas si je saurais revenir. Si, en fait "terres indiennes", c'est facile.
Juste exprimer que j'ai beaucoup aimé ce que vous réalisez.