Pour la première fois, j'ai décoré le sapin avant le 15, ou le 18, ou le 20. Mes dates habituelles. Si je l'ai fait, c'est pour Bianca qui le réclamait. Je cherche une autre sorte de lumière, quelque chose qui est, j'en suis certaine, niché tout au fond de moi et que je ne suis pas certaine d'avoir encore trouvé. Elle est là, pas très loin. Le brouillard qui se dissipe et qui revient, je ne parle pas du vrai mais de celui qui veut voiler ma pépite. Je tiens bon, ne me laisse pas impressionner, je regarde cette brume. Ce qui m'aide ce sont les paroles de sagesse que je glâne ça et là, quelques lectures ou les moments où je m'assoupis en plein jour, les verres d'eau fraîche que je bois lorsque j'y pense (je n'y pense pas assez mais ça viendra). Voilà mon Avent. Une quête vers une autre lumière et le sapin n'y peut rien, vraiment rien cette fois-ci. Comme je ne peux m'asseoir avec vous pour boire un thé ou ce verre d'eau, je vais partager les paroles d'aujourd'hui qui m'ont fait du bien:
tout près,
dans la détente et l’abandon.
Ne t’inquiète pas,
il n’y a rien à faire.
Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance parce que n’a aucune réalité.
Ne t’y attache pas.
Ne te juge pas.
Laisse le jeu se faire tout seul,
s’élever et retomber, sans rien changer,
et tout s’évanouit et commence à nouveau sans cesse.
Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.
C’est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper.
Parce qu’il n’existe pas, qu’il a toujours été là et t’accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises ; elles sont comme des arcs-en-ciel.
A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain.
Dès lors qu’on relâche cette saisie l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors profites-en. Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.
Rien à faire.
Rien à forcer
Rien à vouloir.
Et tout se fait tout seul.
Octobre 2000
Lama Guendune Rinpoché
juste avant d'aller me coucher ...
RépondreSupprimerc'est un bonheur de lire ton billet ...
la vie est souvent simple comme un rire d'enfant ...
bises ...
Chère Christiane ! Me voici rassurée : un éléphant dans la maison, c'est gros, tout de même. Je devrais le trouver sans difficulté. A moins que je ne sois si aveuglée par d'artificielles lumières. Et en ce mois de décembre, elles brillent, ces artificielles lumières.
RépondreSupprimerJe te vois bien aller à l'essentiel, auréolée de brume, bien loin des agitations commerciales. Ne crains pas la brume, elle est une amie qui te protège des fausses lumières qui nous perdent en nous faisant croire qu'elles nous montrent le chemin. Chercher seulement l'étoile, celle qui a guidé mages et bergers.
Je n'ai pas pu mettre de nom sur mon commentaire au-dessus. je suis Anne**
RépondreSupprimerJe découvre ce billet à mon réveil (tardif ces jours-ci pour cause de grippe). L'enfant et la lumière: ces photos sont le plus beau des éveils. Et ces mots sur le bonheur... La vraie lumière de l'Avent se trouve bien là. Merci.
RépondreSupprimerEt des bougies de cire allumées seulement la nuit de Noël....c'est magique !
RépondreSupprimerMerci de ce joli cadeau.... et puis, souvent, le lever de la brume fait paraître l'éclaircie tellement lumineuse!!! Pensées amicales
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RépondreSupprimer;-))
les quatre dernières lignes je me les suis recopiées il y a qques années, sur un format marque-page, en fond bleu, et, depuis, ce papier est planté dans mes crayons, sur mon bureau quotidien à la maison, comme un mantra.
Très beau poème, inspirant... Accepter, ne pas lutter, y compris contre nos idées noires qui se dissiperont forcément...et tu trouveras ta lumière...
RépondreSupprimerSuch a very beautiful photo:-)
RépondreSupprimer@Welcome Maryam, nice to see you here. It's a pleasure to receive your visit and these words from you!
RépondreSupprimerTa quête est la mienne...Comme je me reconnais dans ce billet!
RépondreSupprimerHo'oponopono
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